Maladies cardiovasculaires

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Maladies cardiovasculaires

Maladies cardiovasculaires : cause de décès la plus fréquente à travers le monde

Les maladies cardiovasculaires sont la cause de décès la plus fréquente à travers le monde, d’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Toutefois, ce n’est plus le cas au Canada et en France, où les cancers figurent maintenant au 1er rang. Les maladies cardiovasculaires demeurent néanmoins la première cause de décès chez les diabétiques.

Les maladies cardiovasculaires englobent une multitude de maladies liées à un mauvais fonctionnement du cœur ou des vaisseaux sanguins qui l’alimentent.

Quelques exemples de maladies cardiovasculaires

  • L’angine de poitrine lors d’un manque de sang oxygéné dans le muscle cardiaque. Elle provoque une crise de vives douleurs au cœur, ressenties dans la région de la poitrine. Elle survient à l’effort et disparaît avec le repos, sans laisser de séquelle. Le terme « angine » provient du latin angere, qui signifie « étrangler ».
  • La crise cardiaque désigne une crise plus violente que l’angine. Le manque d’oxygène provoque la nécrose, la destruction d’une partie du muscle cardiaque. La capacité du cœur à se contracter normalement et à pomper une quantité normale de sang à chaque battement peut être affectée. Le terme « infarctus » provient du latin infarcire, qui signifie farcir ou remplir, car les tissus cardiaques semblent alors gorgés de liquide.

Facteurs de risque et facteurs protecteur des maladies cardiovasculaires

  • Les habitudes de vie sont intimement liées à la santé du cœur et des vaisseaux sanguins. D’après l’Organisation mondiale de la Santé,
  • la mauvaise alimentation,
  • le manque d’activité physique,
  • le tabagisme.

Ils sont responsables d’environ 80 % des troubles cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.

D’après une étude menée en 2004 dans 52 pays, 9 facteurs (6 facteurs de risque et 3 facteurs protecteurs) permettent de prédire 90 % des infarctus du myocarde chez les hommes et 94 % chez les femmes.

Les 6 facteurs de risque :

  • l’hypercholestérolémie : risque 4 fois plus élevé ;
  • le tabagisme : risque 3 fois plus élevé ;
  • le diabète : risque 3 fois plus élevé ;
  • l’hypertension : risque 2,5 fois plus élevé ;
  • le stress chronique (dépression, stress professionnel, problèmes de couple, soucis financiers, etc.) : risque 2,5 fois plus élevé;
  • un tour de taille élevé (obésité abdominale) : risque 2,2 fois plus élevé.

Les 3 facteurs qui exercent un effet protecteur :

  • la consommation journalière de fruits et légumes;
  • la consommation modérée d’alcool (l’équivalent de 1 consommation par jour pour les femmes et de 2 pour les hommes);
  • la pratique régulière d’exercice physique.

Les détecteurs de risques cardiovasculaires et les mesures de dépistage

Les détecteurs de risques cardiovasculaires

Un taux élevé d’homocystéine.

Une trop grande concentration d’homocystéine dans le sang, augmente les risques de souffrir d’athérosclérose. On peut faire baisser son taux d’homocystéine en s’assurant d’avoir une alimentation qui contient des apports suffisants en choline, vitamines B6, B9 (acide folique) et B12.

Certains laboratoires proposent des produits efficaces à base de ces nutriments: cliquez ici.

La consommation de fruits et de légumes a un effet positif sur le taux d’homocystéine.

Les mesures de dépistage

  • Surveiller son poids et sa tension artérielle régulièrement
  • Mesurer son taux de cholestérol total, cholestérol LDL et HDL et de triglycérides, minimum tous les 4 ans
  • Mesurer la glycémie 1 fois/an

Pour réduire leur risque de maladie cardiovasculaire. Les mesures les plus fréquemment proposées sont les suivantes :

  • arrêter de fumer;
  • maîtriser son stress et maintenir une tension artérielle saine;
  • manger sainement;
  • faire correctement de l’exercice;
  • s’efforcer d’abaisser ses taux de lipides sanguins;
  • s’efforcer de perdre du poids (les personnes ayant un excès de poids  important).

Il est temps de se préoccuper si :

  • votre taux de cholestérol total est supérieur à 250 mg/dl ou à  5,2 mmol/litre (unités SI) lors de plusieurs mesures; et
  • votre ratio cholestérol LDL : cholestérol HDL n’est pas favorable (le ratio varie en fonction de l’âge et du sexe – avoir plus de 40 ans et être du sexe masculin comportent des risques plus importants).

Les facteurs suivants risquent d’aggraver la situation :

  • votre taux de triglycérides est élevé;
  • vous avez des antécédents familiaux de problèmes de cholestérol ou de maladie cardiaque;
  • vous avez le diabète ;
  • vous fumez;
  • votre tension artérielle est constamment élevée;
  • vous faites de l’embonpoint

Apprendre du régime alimentaire méditerranéen

Plusieurs cardiologues recommandent ce régime, qui s’avère efficace pour prévenir les récidives. Des études ont démontré que le régime méditerranéen parvient à réduire de 70 % le risque de récidive d’accident coronarien, comparativement à un régime alimentaire équilibré. Le régime méditerranéen se caractérise notamment par une abondance de légumes et de fruits frais, l’utilisation d’huile d’olive comme source de gras, la consommation de poisson et aussi de vin, en quantité modérée.

  • coenzyme Q10
  • huiles de poisson grâce aux oméga-3
  • vitamine D

Comment se produit l’infarctus?

La majorité des infarctus se produisent en 3 étapes successives.

  • En premier lieu, la paroi interne de l’artère doit subir des microblessures. Divers facteurs peuvent endommager les artères avec le temps, comme des taux élevés de lipides dans le sang, le diabète, le tabagisme et la tension artérielle.
  • La plupart du temps, l’histoire s’arrête ici, car le corps soigne bien ces microblessures. Par contre, il arrive que la paroi de l’artère s’épaississe et forme une sorte de cicatrice appelée « plaque ». Celle-ci contient des dépôts de cholestérol, des cellules immunitaires (car les microblessures ont déclenché une réaction d’inflammation) et d’autres substances, dont du calcium.
  • La majorité des plaques ne sont pas « risquées »; elles ne grossissent pas ou le font très lentement, puis se stabilisent. Certaines peuvent même réduire l’ouverture des artères coronaires jusqu’à 50 % à 70 %, sans causer de symptômes et sans s’aggraver. Pour qu’un infarctus se produise, il faut qu’un caillot sanguin se forme sur une plaque (qui n’était pas nécessairement de taille importante). En l’espace de quelques heures ou de quelques jours, l’artère peut être complètement obstruée par le caillot. C’est ce qui crée un infarctus et une douleur subite, sans aucune forme d’avertissement.
    Les étapes qui conduisent à la formation d’un caillot de sang sur une plaque ne sont pas complètement élucidées. Le caillot est fait de sang coagulé. Comme lorsqu’il y a une blessure à un doigt, le corps veut la réparer par la coagulation.

Réduire les risques cardiovasculaires

D’ordinaire, lorsqu’il y a élévation des lipides sanguins, les médecins proposent des modifications alimentaires visant à réduire la consommation de matières grasses. Toutefois, l’expérience de la plupart des cliniciens et les résultats de quelques études de petite envergure laissent croire que les modifications alimentaires sont peu utiles. Il n’empêche qu’une alimentation qui privilégie les pommes de terre frites et la crème glacée risque de contribuer à l’accumulation de graisses dans le sang. Ainsi, il peut être utile de réduire sa consommation de matières grasses et de manger davantage de fruits, de légumes et de grains entiers (surtout l’avoine) dont la teneur en fibres alimentaires solubles aide à bloquer l’absorption du cholestérol. La pectine de citrus modifiée ou les produits riches en fibres alimentaires, tel le psyllium, pourraient également s’avérer utiles.

En ce qui concerne la santé cardiovasculaire en général, il est très important de réduire sa consommation de matières grasses et d’éliminer les huiles et les graisses partiellement hydrogénées de son régime alimentaire. Il s’agit de graisses chimiquement modifiées qui se trouvent dans les margarines et grand nombre de produits de boulangerie telles que les viennoiseries. Toute personne qui se soucie de protéger son système cardiovasculaire doit lire les étiquettes et essayer d’éviter, dans la mesure du possible, ces graisses susceptibles d’endommager les artères. Il vaut mieux privilégier les matières grasses fabriquées par Dame Nature, notamment l’huile d’olive.

Lorsque le taux de cholestérol est élevé, des médicaments susceptibles d’abaisser ce dernier – couramment appelés statines – sont souvent proposés. Plusieurs rapports font état de l’efficacité de cette famille de médicaments, mais on doit choisir son agent spécifique avec beaucoup de soin en raison du risque d’interaction avec les inhibiteurs de la protéase. Les statines empêchent la transformation chimique des graisses en cholestérol, mais certains de ces médicaments sont métabolisés par les mêmes enzymes du foie (CYP 3A4) que les IP, alors que d’autres ne le sont pas. Ainsi, le risque d’interactions nuisibles varie beaucoup selon le médicament utilisé. On doit également se méfier des interactions susceptibles de se produire avec les plantes médicinales. La cholestine, un composé anticholestérol qui fait actuellement l’objet d’une promotion énergique, agit de manière semblable aux statines et pourrait provoquer des interactions similaires.

Toutes les statines réduisent drastiquement le taux de coenzyme Q10. On doit donc prendre des suppléments de cette dernière à raison de 100 à 400 mg par jour si une statine est utilisée. Certains laboratoire proposent des suppléments en coenzyme Q10.

L’exercice physique régulier, une alimentation riche en fruits et légumes et oméga 3 permettraient d’éviter 80 % des infarctus.

La grenade prévient et combat les maladies cardiovasculaires

L’oxydation du cholestérol LDL permet son dépôt sur les parois vasculaires. Il en résulte un rétrécissement des artères et la diminution de l’élasticité de celles-ci. La grenade améliore considérablement le profil lipidique, les effets antioxydants (particulièrement pour le LDL cholestérol) et anti-inflammatoires, et favorise donc, une protection cardiovasculaire efficace.

La grenade prévient et combat les maladies cardiovasculaires (Jacob, 2007a) :

  • Chez des patients atteints de maladie coronarienne, la consommation quotidienne de 250 ml de jus de grenade améliore l’irrigation sanguine du myocarde de 17 %, et diminue de 50 % des angines de poitrine. Chez les patients qui ne suivent pas une cure de jus de grenade, l’irrigation sanguine a par contre diminué de 18 % (Sumner et al, 2005).
  • Des patients atteints d’un rétrécissement de la carotide, suivant une cure d’un an de jus de grenade concentré (50ml/jour), montrent une diminution de 35 % des dépôts dans l’artère, ainsi qu’une baisse de la pression artérielle (de 12 %) et de l’oxydation du cholestérol LDL (de 90 %), tous facteurs de risques de l’athérosclérose. Par contre, dans le groupe témoin, les dépôts ont augmenté de 9 % (Aviram et al., 2004).
  • Des patients diabétiques de type 2 souffrant d’hypercholestérolémie, ayant consommé 50ml/jour de jus de grenade concentré, pendant 8 semaines, ont profité d’une réduction du taux de cholestérol LDL et cholestérol total, ainsi que d’une augmentation de la protection vasculaire (Rosenblat et al, 2006 ; Esmaillzadeh et alii, 2006).

Effet protecteur des polyphénols de l’huile d’olive sur le système cardiovasculaire

Le nombre des travaux qui s’intéressent à ces composés a augmenté de façon exponentielle au cours de ces 10 dernières années, pour diverses raisons : les composés phénoliques sont liés à la stabilité de l’huile, notamment, pour leurs propriétés biologiques. Actuellement, plusieurs composés phénoliques contenus dans l’huile d’olive, principalement l’hydroxytyrosol et ses dérivés, sont sujets de recherches approfondies dans le but d’établir une relation entre les apports alimentaires et le risque de plusieurs maladies telles que le cancer et les maladies cardiovasculaires.

Les bienfaits de l’huile d’olive sont essentiellement attribués à ses polyphénols

L’huile d’olive est riche en antioxydants, comme les polyphénols, et en particulier, l’hydroxytyrosol et le tyrosol. Ils permettent de prévenir et de traiter les maladies cardiovasculaires, les cancers, le diabète, les maladies neurodégénératives, l’inflammation et le vieillissement. Ils sont antimicrobiens et jouent aussi un rôle important dans le renforcement du système immunitaire et la protection de certains tissus et organes contre les dommages oxydatifs : cerveau, foie, globules sanguins, muscles et artères.

Cependant, plusieurs observations plaident contre l’hypothèse de l’acide oléique comme le facteur exclusif responsable de la baisse de taux des maladies cardiovasculaires dans la région méditerranéenne. Par exemple, les effets des AGMI sur les lipides et les lipoprotéines circulantes n’ont pas été entièrement clarifiés, alors que les principaux effets des AGMI sur le cholestérol sérique sont généralement considérés comme indirects (Belkner et al., 1993 ; Hegsted et al., 1993 ; Gardner et Kraemer, 1995). Certaines études (Mensink et al., 2003) ont prouvé l’effet hypocholestérolémiant direct, bien que modeste, des AGMI seuls quand ils remplacent les hydrates de carbone comme source d’énergie. En outre, les AGMI augmentent le taux des lipoprotéines de haute densité (HDL) plus que les acides gras polyinsaturés (AGPI) lorsque ces deux classes d’acides gras remplacent les glucides dans le régime alimentaire (Mensink et al., 2003).

Si l’acide oléique a été doté d’importants effets cardioprotecteurs, à faible incidence de maladies cardiovasculaires et de grande longévité, ceci serait observé même à l’extérieur du bassin méditerranéen où la consommation de l’huile d’olive est bien faible.

Effet protecteur des polyphénols de l’huile d’olive sur le système cardiovasculaire

L’huile d’olive riche en polyphénols permet la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires. En effet, les polyphénols de l’huile d’olive favorisent la réduction de la présence des molécules d’adhérence cellulaire, augmentent la disponibilité du monoxyde d’azote, suppriment l’agrégation plaquettaire, stimulent les antioxydants endogènes des LDL pour retarder l’artériosclérose et réduisent les réactions inflammatoires.

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