AccueilCovid-19« La vaccination n’est pas appropriée »

« La vaccination n’est pas appropriée »

Source : néosanté

Dans son édition de juillet-août, la revue Néosanté  publie en exclusivité une interview du Dr Michel de Lorgeril à propos de son nouveau livre « Les vaccins à l’ère de la Covid-19 » (Éditions Kiwi).  Ce grand monsieur  de la médecine est un habitué de nos colonnes. Dès ses débuts, il y a 10 ans,  notre mensuel a  informé ses lecteurs du combat mené par cet éminent chercheur du CNRS  pour abattre le mythe du cholestérol prétendument ennemi numéro un  du cœur et des artères.  En tant que cardiologue, nutritionniste et épidémiologiste, le Dr de Lorgeril a en effet consacré l’essentiel de ses recherches au fameux « french paradox », à savoir  la paradoxale bonne santé cardiovasculaire  des Français pourtant friands de substances grasses. Par ses multiples travaux  et essais cliniques sur le régime méditerranéen, il a pu démontrer  que ce modèle alimentaire était bénéfique malgré la consommation de produits (huile d’olive, fromage de chèvre, charcuterie…) pourtant censés nuire aux vaisseaux. Non content d’innocenter le cholestérol, le cardiologue  s’en est courageusement  pris aux médicaments qui en font baisser le taux dans l’organisme et qui entrainent une cascade d’effets secondaires délétères, jusqu’à favoriser l’apparition de cancers. Pour avoir osé dénoncer la toxicité des statines et les fraudes scientifiques ayant conduit à les prescrire massivement, le Dr  de Lorgeril s’est inévitablement attiré les foudres de l’industrie pharmaceutique, de l’establishment médical et de leurs relais médiatiques. On se souviendra notamment de son algarade avec Michel Cymes sur le plateau de France 2.
 
Il ne fait pas bon propager des vérités qui vont à contre-courant et l’auteur de « Cholestérol, mensonges et propagande » (éditions Thierry Souccar)  l’a appris à ses dépens. Depuis la parution en 2015,  chez le même éditeur, de son ouvrage « L’horrible vérité sur les médicaments anti-cholestérol :  comment les statines empoisonnent en silence », le Dr de Lorgeril est banni des médias dominants et il n’y a plus que les journaux de santé naturelle qui lui donnent encore la parole.  Mais c’est une chance ! Lors d’un colloque organisé par l’un d’entre eux il y a quelques années, il assiste à une conférence que donne sur les vaccins  le professeur de biologie Michel Georget.  Impressionné par l’argumentation et le sérieux des références de feu l’auteur des livres « Vaccinations, les vérités indésirables »  et « L’apport des vaccinations à la santé publique : la réalité derrière le mythe » (éditions Dangles), le chercheur va trouver le professeur à l’issue de son exposé et les deux hommes se lient d’amitié. Leurs échanges seront féconds car le Dr de Lorgeril s’en sert comme base pour se lancer à fond dans l’étude de la science vaccinale. Le fruit de ce labeur approfondi,  ce sera une série de 7 ouvrages parus en 2019 et 2020 aux éditions Chariot d’Or dans la collection « Vaccins & Société ».  Conçus pour vulgariser la science des vaccins à l’intention des parents et des patients, ces petits livres didactiques n’en sont pas moins des analyses poussées également destinées  à éclairer les médecins, dont la formation  et les connaissances sur le sujet sont souvent proches du néant. En mai 2019,  lors du lancement de la collection,  notre journaliste Pryska Ducœurjoly a interrogé  Michel de Lorgeril  et ce dernier a résumé ses investigations dans une phrase-choc : « La bonne science est absente de la médecine des vaccins ». Pour lui, il y a tellement d’études frauduleuses, mal menées ou travesties quand leurs conclusions ne sont pas en faveur de la vaccination, qu’il n’est tout simplement plus possible de faire confiance  à cette branche médicale pervertie par la quête de profits et l’influence corruptrice des fabricants. 
 
Sans s’opposer au principe même  de l’immunisation artificielle  et se défendant d’être « antivax », l’épidémiologiste  est devenu, sans le vouloir,  uniquement  en épluchant  honnêtement la littérature scientifique et en partageant son savoir, une voix  singulièrement critique envers les vaccinations. Nous étions donc très curieux de recueillir ses propos lorsque nous avons appris qu’il sortait en ce mois de juin un livre sur les vaccins anticovid.  C’est encore une fois Pryska qui lui a tendu son micro et qui a synthétisé leur entretien à paraître dans le  prochain Néosanté. Par égard pour les abonnés qui financent fidèlement notre mensuel, je ne vais pas  divulguer l’intégralité de cette interview dans cette newsletter hebdomadaire gratuite. Mais l’actualité brûlante m’incite à vous en offrir en primeur quelques passages.  Quatre questions et quatre réponses qui en disent déjà long sur  le regard sévère  posé par l’expert sur cette campagne vaccinale  expérimentale. À ses yeux, ses promoteurs  industriels et politiques ont brûlé tous les feux rouges et ils s’enfoncent dans le brouillard en exposant la population vaccinée à des risques inconsidérés alors que « la solution vaccinale n’est pas appropriée ». Cette sentence est celle que nous avons choisie comme titre car elle contient l’essentiel du message de Michel de Lorgeril : non seulement il était possible de faire autrement et  de ne pas jouer aux apprentis-sorciers , mais les données scientifiques disponibles indiquent déjà que l’expérimentation en cours est un très mauvais choix, potentiellement très lourd de conséquences.  À côté du méga-scandale sanitaire qui se profile, celui du cholestérol et des statines fera probablement  pâle  figure…Yves RasirEXTRAITS DE L’INTERVIEW 
 
Vous faites une analyse critique des essais cliniques qui ont permis l’autorisation de mise sur le marché des vaccins anti coronavirus. « Seuls des amateurs peuvent croire au miracle du 90% d’efficacité », dites-vous… Ce chiffre est donc une intox ?
 
90 % d’efficacité en médecine, ça n’existe pas. Ce chiffre avancé par les laboratoires est celui du risque relatif, et non du risque absolu, le seul qui importe dans la vie réelle. La notion de risque absolu ou relatif est difficile à expliquer au grand public mais cette façon de calculer, avantageuse pour les laboratoires, ne peut abuser que des amateurs. Ce qu’il faut surtout retenir des essais cliniques, c’est qu’ils n’ont pas été conçus pour permettre de démontrer une efficacité. Si vous prenez l’étude clinique de Moderna, les auteurs écrivent qu’il leur suffira d’enregistrer 151 cas de COVID-19 dans la cohorte avec une différence de 60 % entre les deux groupes pour avoir vérifié leur hypothèse d’efficacité. Donc, il aura suffi de 151 cas identifiés – finalement, 196 cas seront inclus dans l’analyse – parmi plus de 30 000 sujets randomisés entre le 27 juillet et le 23 octobre 2020 (avec un suivi moyen de 64 jours) pour arriver à la conclusion que le vaccin est efficace à 94 % … C’est dérisoire  puisque des milliers de patients ont été recrutés pour un plan de suivi sur deux ans, mais n’ont été suivis que deux mois. Les études ont été clôturées dès qu’il y a eu « suffisamment » d’événements covid. Les laboratoires argumentent sur l’arrêt prématuré des études en disant que ce n’est pas « éthique » de laisser des gens sous placebo car cela représenterait une perte de chance… C’est fallacieux.
 
Le design des études est plus commercial que scientifique selon vous. Qu’en pensent les autorités sanitaires ?
 
La simple lecture des études par un vrai scientifique permet de comprendre que l’on n’est pas dans la science, mais dans le business. Ce qui est très étonnant, c’est la naïveté feinte des autorités sanitaires qui font comme si tout était parfait alors qu’elles savent très bien que c’est loin d’être le cas. Tous les investigateurs, quels que soient les niveaux d’intervention, sont des employés des industriels. Ces personnes doivent une parfaite loyauté à leur « patron », puisque leurs salaires, primes ou carrières en dépendent. Difficile de faire plus en termes de conflits d’intérêt et des biais possibles qui en résultent. Le principal problème toutefois est évidemment la connivence des autorités sanitaires qui ferment les yeux. L’agence européenne du médicament (EMA) dit qu’elle expertise tout, les instances sanitaires nationales se retranchent derrière ses avis. Mais l’EMA vérifie ce que les industriels veulent bien lui communiquer. Elle n’a pas droit aux données brutes. De plus, on n’a aucune idée de ce qui se passe réellement sur le terrain (collecte des données, suivi médical…) car il n’y a aucun contrôle externe indépendant. Les cas cliniques ne sont pas décrits correctement. Bref, on ne sait pas de quoi on parle. Il est difficile d’imaginer que personne parmi les nombreux experts qui peuplent nos bureaucraties n’ait eu conscience des faiblesses affligeantes de ces études.
 
Pourtant, ces autorités nous disent que le vaccin peut sauver des vies et empêcher la dissémination du virus, c’est pourquoi il faut se vacciner pour se protéger soi et les autres.
 
Là encore, la seule certitude est que nous n’en savons rien ! En l’absence de décès dus à la COVID-19 dans l’étude BioNTech-Pfizer – au moins sur la courte période de surveillance publiée –, il est difficile de comprendre pourquoi les médias et les autorités sanitaires prétendent que le vaccin Comirnaty de Pfizer peut sauver des vies. Il est également difficile de comprendre pourquoi il est tant espéré que la dissémination du virus puisse être freinée par ce vaccin. C’est très hypothétique, voire aléatoire !  Dans deux articles, très modérés dans leur forme, le Dr Peter Doshi (université du Maryland à Baltimore) résume les problèmes méthodologiques soulevés par l’étude Pfizer. Selon lui, les deux principales questions posées par les vaccins anti-COVID sont de savoir s’ils réduisent le risque de formes graves ou fatales et s’ils empêchent la transmission du virus. L’essai Pfizer ne permet pas de répondre à ces deux questions. Il en est de même pour l’essai Moderna.
Pour l’instant, la pandémie régresse, comme déjà l’année dernière mais alors en l’absence de tout vaccin. On nous dit que, cette année, c’est grâce à la vaccination, mais c’est très hypothétique. En réalité, personne ne sait ce qui va se passer l’automne chez les vaccinés comme chez les non vaccinés. Que vont faire les virus ? C’est la vraie question.
 
Parmi les faiblesses de ces études, il manque selon vous l’hypothèse primaire. De quoi s’agit-il ?
 
Quand on conduit une étude scientifique, ce qu’il faut surmonter véritablement c’est l’effet du hasard et l’effet placebo. C’est d’ailleurs pour cela qu’on a établi des « essais randomisés contrôlés » en double aveugle et contre placebo. Ce type d’essai (seule façon solide d’évaluer l’efficacité d’un produit de santé) aurait pu être réalisé avec les vaccins contre le coronavirus. Il aurait fallu pour cela établir une hypothèse primaire, qui est une des techniques à disposition pour maîtriser les multiples biais. En résumé, on ne lance pas une expérience en se disant « on verra bien ce qu’il va se passer » mais toujours avec une hypothèse de départ, dans le but de contrôler le hasard.  Par exemple je teste l’hypothèse que ce médicament va réduire tel risque, de tel pourcentage, sur une durée particulière, auprès d’une population donnée, grâce à un échantillon déterminé, durant un temps d’étude clairement établi.  Et là, le hasard ne peut plus (ou presque plus) nous surprendre. À la fin, vous répondez par oui ou non. Or dans le cas présent, aucune hypothèse d’efficacité n’est clairement formulée. Il n’y a même pas de double aveugle et on nage en plein conflits d’intérêt. Or, en l’absence d’efficacité démontrée, il n’est pas éthique de faire courir un risque d’effet indésirable aux vaccinés. J’ai pu démontrer, dans mes livres de la Collection Vaccins et Société, que l’industrie vaccinale a réussi à s’affranchir des critères de la bonne science pour obtenir des autorisations de mise sur le marché. Elle bénéficie d’un statut d’exception. Dans le cas des vaccins expérimentaux contre le coronavirus, la liberté des industriels dépasse tout ce que l’on a vu précédemment !
 Propos recueillis par Pryska Ducœurjoly

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