Source : Nexus.fr — 14 OCTOBRE 2022
Deux ans et demi après l’émergence de l’épidémie de Covid-19, les nombreuses études sorties au sujet de la vitamine D montrent que ses bienfaits ne sont plus à prouver. De quoi s’interroger sur la campagne de dénigrement dont cette précieuse molécule a fait l’objet dès 2020 pendant la crise Covid.
La vitamine D ferait-elle à présent l’unanimité parmi le corps scientifique et médical ? C’est en tout cas ce que tendent à montrer les nombreuses études et avis publiés ces deux dernières années. De l’université Harvard au CHU d’Angers, les études sont unanimes. Même des sites tels que « mesvaccins.net », ardents défenseurs de la vaccination contre la Covid-19, se sont rendus à l’évidence au mois de mars 2022.
◆ Stimulation immunitaire et prévention inflammatoire
En effet, la vitamine D (D3, pour être précis) est un allié de choix contre la Covid-19, mais aussi contre la grippe et le rhume. Synthétisée dans le derme sous ultraviolets (rayons du soleil), elle est transportée dans le foie et les reins pour être transformée en sa substance active, le calcitriol. Cette molécule est alors responsable de l’absorpttion intestinale du calcium et joue un rôle important dans la stimulation des cellules dendritiques et des macrophages, essentiels dans les rouages de l’immunité innée.
De plus, la vitamine D3 permet de réguler les tempêtes cytokiniques, phénomène inflammatoire fréquent lors d’une infection au SARS-CoV-2, qui peuvent alors provoquer de fortes fièvres, une détresse respiratoire aiguë, et perturber les chaînes de rétroaction du système immunitaire. La vitamine D3, en inhibant les cytokines pro-inflammatoires, réduit le risque de développer un emballement du système immunitaire.
◆ La vitamine D, plus efficace que les vaccins ?
On découvre depuis plusieurs décennies les effets positifs de la vitamine D : amélioration de la puissance musculaire, diminution des risques de plusieurs cancers et de maladies auto-immunes, action anti-inflammatoire et immunomodulatrice importante. De nombreuses études et des méta-analyses montrent également ses effets préventifs contre la grippe et le rhume ainsi qu’un rôle d’agent anti-infectieux dans des pathologies telles que la bronchite, la pneumonie et la tuberculose.
Dans le cas de la Covid-19, la vitamine D joue un rôle tout à fait intéressant. Afin de pénétrer les cellules, le virus du SARS-CoV-2 lie sa protéine de surface (la protéine Spike) à une enzyme humaine connue pour réguler le système cardiovasculaire (les récepteurs ACE-2). Quand l’action de ces récepteurs est diminuée par l’infection au virus, le système rénine-angiotensine s’emballe et peut causer tout un tas de pathologies cardio-vasculaires. Ce mécanisme explique à la fois les symptômes inhérents à la maladie (détresse respiratoire due à une contraction des vaisseaux des alvéoles pulmonaires) et certains des effets secondaires engendrés par les vaccins (maladies vasculaires telles les thromboses, certaines formes de myocardites…).
La vitamine D, à l’inverse du virus, va stimuler les récepteurs ACE-2 et donc moduler le système rénine-angiotensine. Une étude du Journal of Medical Virology publiée en mai 2021 explique ces mécanismes et observe une corrélation importante entre les carences en vitamine D et l’aggravation des symptômes cardio-vasculaires chez les patients malades de la Covid-19.
Une étude israélienne montre également que les personnes carencées en vitamine D ont 14 fois plus de risque de développer des formes graves. Ainsi, l’Académie française de médecine préconisait dès le mois de mai 2020 une supplémentation en vitamine D à hauteur de 800 à 1000 unités chez les personnes de plus de 60 ans pour réduire les effets de la maladie.
◆ Des vaccins peu efficaces et pas inoffensifs
Deux récentes publications officielles concernant les vaccins contre la Covid-19 et ceux contre la grippe, viennent en parallèle mettre en cause leur efficacité et leur innocuité. Le Collège des cardiologues conclut que la vaccination contre la Covid-19 a causé une augmentation des cas de myocardites « 800 fois supérieure à l’incidence habituelle des myocardites ».
De plus, le journal Le Figaro a publié dans ses pages « santé », le 8 octobre 2017, un article mettant en lumière une baisse importante de l’efficacité du vaccin contre la grippe. En 2016, « l’efficacité vaccinale a été de 43 % aux États-Unis et 38 % en Europe », rapporte le journal.
◆ Vitamina non grata ?
Malgré les nombreux bénéfices apportés par la vitamine D, celle-ci a fait l’objet, en 2020, d’une campagne de dénigrement de la part de médias comme Libération, Le Monde, ou bien de professionnels de santé comme Karine Lacombe sur BFMTV. Aujourd’hui, la chaîne d’info en continu s’est rendue à l’évidence, et constate bel et bien l’efficacité de cette vitamine sur la maladie.
La vitamine D, comme la plupart des molécules, n’échappe cependant pas aux risques de surdosages. Ainsi, s’il est préconisé d’en prendre à forte dose (entre 50 000 et 100 000 UI) dès l’apparition des premiers symptômes, cette supplémentation exceptionnelle doit être très limitée dans le temps et se faire sous contrôle médical. Une supplémentation quotidienne supérieure à 50 000UI peut en effet provoquer une augmentation anormale du taux de calcium dans le sang, ainsi que des dépôts dans les vaisseaux sanguins, le cœur et les poumons, et provoquer de graves troubles rénaux.
